Le Jura
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On l'oublie trop
souvent, le vignoble jurassien est en quelque sorte le berceau
de l'oenologie : Louis Pasteur, enfant du pays mit en
évidence à Arbois en 1878 le principe de la
fermentation alcoolique ... Alexis Millardet, botaniste,
imagina l’hybridation de cépages américains et français
pour lutter contre la terrible épidémie de phylloxéra qui
décima la majorité des plants dans la deuxième partie du
XIXème siècle ... En 1936, le vin du Jura obtint la
première appellation de France à travers celle d’Arbois
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Le transport des vendanges en Jura
(merci à L'Institut
des Vins du Jura pour ses informations - D.R)
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Pasteur et ses travaux sur la vinification. Musée
du Vin Paris
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C'est un des
vignoble les plus vieux de France. La présence de la vigne en
Séquanie (Franche-Comté) remonte au moins à 5 000 ans. Les
romains bien sûr, favoriseront son essor. Entre le Jura
français et suisse, le commerce du sel sera indissociable de
celui de la vigne. Ainsi, les moines de Saint-Maurice d'Agaune,
en Valais, omniprésents sur la région de
Salins s'approvisionneront largement en vins du Jura dès
le Moyen Age. Arbois (notamment le
rosé), Château-Chalon, l'Etoile séduisent les comtes de
Bourgogne puis les "Grands d'Occident"
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Si bien que
le roi Philippe le Bel les introduits à la cour de France. A
la fin du règne de Charles Quint, la Franche-Comté passe à la
branche espagnole des Hasbourg. Un tournant qui pourrait expliquer
selon certains historiens la similitude entre les méthodes d'élaboration
pratiquées tant pour les vins de Xérès, Montilla ou Manzanilla
(Sud de l'Espagne) que pour le célèbre "vin de gelées"
plus connu sous le nom de Vin Jaune. A la fin
du 19ème siècle, avant le drame du phylloxéra,
le vignoble jurassien couvre encore 20 000 ha !
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